Rungis, le 19 Octobre 2020 – Un homme, un bateau et beaucoup de technologie à bord !

Leader de la maintenance informatique, Jiliti est partenaire du navigateur Clément Giraud sur le Vendée Globe. Son Imoca portera les couleurs de Jiliti au côté de La Compagnie du Lit. Fort d’une expertise de 40 années et née de quatre marques reconnues de la tierce maintenance, Jiliti est aujourd’hui un des plus gros acteurs français de la maintenance informatique. L’entreprise offre à ses 3 500 clients un accompagnement global, multi-technologies et multi-constructeurs, sur l’ensemble du cycle de vie de leurs infrastructures IT.

Jiliti : une nouvelle marque pour un nouveau départ

Jiliti a répondu en août 2020 à l’appel de Clément Giraud qui était en recherche de nouveaux sponsors pour pouvoir prendre le départ de cette course mythique.
En 2019, après avoir perdu son bateau, parti en fumée, et son sponsor, les espoirs de Clément Giraud étaient minces. C’était sans compter sur la générosité de son ami skipper Erik Nigon, qui n’a pas hésité à se retirer de la course pour lui prêter son bateau. Erik Nigon est non seulement skipper mais aussi spécialiste de l’IT. Il est actuellement chargé de Mission numérique auprès de la DG de AIDES (Mécénat de compétences AXA) et a été auparavant secrétaire général de la DSI groupe d’AXA et CTO d’AXA. En acceptant de sponsoriser Clément Giraud dans un délai record Jiliti et La Compagnie du Lit ont rendu le rêve possible. Pour Jiliti, cette course mythique est un bon moyen de faire rayonner sa nouvelle marque et d’embarquer ses équipes et ses clients dans un projet exceptionnel tout en saluant ses nombreux contacts (clients, partenaires, …) internationaux. L’ensemble des collaborateurs de Jiliti sont fédérés autour de ce projet pour suivre cette fantastique aventure humaine. C’est aussi l’occasion de rappeler que la technologie est plus que jamais au service des humains, sur terre comme sur mer.

Un data center sur mer pour une communication en continu

Surnommée l’Everest des mers en raison de sa difficulté, cette course en solitaire, sans escale et sans assistance, est une épreuve humaine extrême. Seuls pendant quasiment trois mois, les skippers doivent tout gérer : la navigation, la météo, les soucis techniques… Pour faire face aux aléas possibles, une organisation rigoureuse s’impose et la technologie est un allié précieux.
“Un Imoca qui part faire le tour du monde en 100 jours maximum c’est réellement un mini datacenter sur la mer, avec tous les équipements en miniature. Pour une sécurité maximale, tous les équipements sont redondants. ”précise Erik Nigon, propriétaire du bateau.

En effet à bord Clément Giraud dispose de :

• un réseau local avec accès Internet ;
• deux serveurs ;
• deux antennes satellite ;
• trois smartphones ;
• deux tablettes ;
• deux caméras Go Pro ;
• une caméra fixe ;
• le système anticollision Oscar…

Une performance technologique

“En quatre ans les progrès technologiques ont été spectaculaires. ”ajoute-t-il. “Il y a quatre ans quand le skipper voulait se connecter à Internet pour envoyer des photos ou se filmer, il devait d’abord aller dans la cabine, allumer son ordinateur, se connecter à Internet, télécharger les photos pour ensuite les envoyer. Maintenant tout cela est terminé. Avec son smartphone Clément est constamment connecté au réseau local et peut utiliser Whatsapp de n’importe où sur le bateau, avec autant de facilité que s’il était sur terre ».

WhatsApp a révolutionné la communication entre les coureurs. Les 33 coureurs ont créé un groupe WhatsApp qui leur permet de communiquer entre eux bien plus facilement que via la radio du bateau. En effet la radio ne porte qu’à 20 milles, (environ 40 kilomètres) alors que la portée de WhatsApp est infinie.

Une course qui tend vers zéro émission de carbone

L’IMOCA est équipé d’hydro-générateurs : ce sont des hélices placées à l’arrière du bateau et qui permettent de fabriquer de l’électricité pour recharger toutes les batteries au lithium des équipements technologiques.

Des capteurs sur tout le bateau

Installée en haut du mât, Oscar est une caméra qui permet d’éviter les collisions en détectant les obstacles (cétacés, containers, rochers…) sur la route du bateau. La caméra prend trois photos par seconde et renvoie un flux vidéo qui est analysé par l’ordinateur de bord. Son alarme lui permet alors de prévenir le skipper qui peut dévier sa route pour éviter l’obstacle. D’autres capteurs permettent de calculer la force du vent …

Des valeurs communes

« Cette course est la rencontre entre prouesses technologiques et prouesses humaines. Nous sommes capables d’apporter une assistance partout où elle est nécessaire. Il existe de nombreux points communs entre l’aventure de Clément Giraud et celle de Jiliti. 40 ans cette année pour Clément, 40 ans d’expériences pour Jiliti. Tout comme Clément, nous réalisons notre rêve en devenant indépendant et souhaitons aller au bout de nos ambitions, avec une volonté de conquérir le monde. Avec Clément, nous partageons les mêmes passions de l’engagement, du dépassement de soi et de l’esprit d’équipe. », ajoute Stéphane Hascoët, Président de Jiliti.