Tribune – 2024 l’année pour concilier l’essor de l’IA, la maîtrise des coûts et la réduction de l’empreinte carbone

En 2024, les DSI devront concilier l’essor de l’IA, la maîtrise des coûts et la réduction de l’empreinte carbone

L’année 2024 sera sans nul doute l’année de l’IA. Beaucoup d'entreprises ont lancé des projets d’étude pour mesurer l’impact sur leurs activités et pour les plus avancées commencent à déployer des solutions opérationnelles. Cette technologie promet d’améliorer l’efficacité de l’entreprise et en même temps le gain global escompté doit être supérieur à l'empreinte carbone générée par celle-ci. Un défi pour les managers qui vont devoir concilier innovation, maîtrise des coûts et réduction de l’empreinte environnementale.

Réaliser des économies et optimiser les budgets reste le nerf de la guerre pour toutes les entreprises et sur ce plan, 2024 ne dérogera pas à la règle. La réduction des coûts est un sujet récurrent pour les DSI. Les directions informatiques se retrouvent dans la contradiction de devoir répondre à des demandes croissantes venues des métiers et de maîtriser un budget toujours contraint. La prolongation de la vie des systèmes informatiques et le recours à la seconde main s’imposent peu à peu comme une des solutions pour faire face à ce défi quelque peu contradictoire.

Allonger la durée de vie, une bonne pratique valable sur tous les équipements.

Allonger la durée de vie des infrastructures IT est une pratique déjà usitée par certaines entreprises et qui peut être transposée à tous les équipements des Data center comme les serveurs, les switchs, les baies de stockage… Une baie performante à l’instant “t” ne devient pas obsolète au bout de 5 ans. Elle peut être exploitée 7 à 12 ans sans difficultés. Tout est une question d’équilibre entre être en capacité de répondre aux exigences de certaines applications métier et maintenir une infrastructure efficiente. Beaucoup d’applications ne nécessitent pas de hautes performances, que ce soit en puissance de calcul ou d’accès au stockage. Par exemple, maintenir une solution de stockage sur 10 ans ne pose aucun problème opérationnel.  

La mode du reconditionné conquiert les entreprises

Pour aller plus loin dans la réduction des coûts informatiques, le recours à du matériel de seconde main se généralise et devient un réflexe dans tous les investissements. Outre des prix d’achat très inférieurs à ceux du neuf, cette pratique est beaucoup plus vertueuse pour l’environnement et surtout positive pour le bilan RSE des entreprises. Maintenir une infrastructure IT 10 ans plutôt que 5 diminue par deux l’empreinte environnementale liée à sa fabrication. C’est moins de matières premières et d’énergie gaspillées pour sa fabrication. Il ne faut pas oublier que, selon les chiffres de The Shift Project, 45% de la consommation énergétique du secteur IT provient de la fabrication des équipements.

De leur côté, les DSI plébiscitent le reconditionnement. En 2023, la vente de matériels de seconde main a connu une très forte croissance. C’est une bonne pratique environnementale qui est en train de se diffuser auprès des entreprises et des administrations. Outre l’économie budgétaire immédiate induite par ce mode d’achat, celles-ci sont de plus en plus soucieuses de mettre en place des pratiques plus éco-responsables. Il s’agit souvent de compléter une infrastructure existante, rajouter un peu plus de puissance ou d’espace de stockage pour prolonger la vie de la solution.  

Pour cela, il est nécessaire d’acquérir l’expertise pour reconditionner, effacer les données et remettre en état afin que les équipements puissent être réutilisés sans réserve. Cette activité peut se comparer à ce que fait Back Market sur le marché des smartphones, mais transposé aux serveurs, équipements réseaux et baies de stockage. Ces bonnes pratiques doivent s’imposer au marché rapidement.

L’IA, un chien dans un jeu de quilles

Après une montée en puissance sur 2023, l’IA sera le grand sujet  en 2024 et dans les 3 à 5 ans à venir. En effet, 80% des entreprises auront mis en place une IA avant 2028. Ce sujet de discussion ressort de toutes nos rencontres avec les DSI. Toutes les entreprises vont tester les IA génératives et commencer à déployer les premiers cas d’usage.  

Ce besoin d’innover est essentiel pour rester compétitif. L’IA générative met en œuvre des plateformes extrêmement consommatrices à base de processeurs GPU et qui sont des gouffres énergétiques !

En 2024 les décideurs vont devoir à la fois évaluer l’impact qu’aura l’IA dans les processus de leur entreprise, que ce soit dans leurs relations avec les clients ou dans l’optimisation de leurs coûts de production et mettre en balance ces gains financiers et environnementaux. 

2024 sera à nouveau une année schizophrénique pour les DSI !

Stéphane Hascoët, Président de Jiliti

 

À propos de Jiliti

Jiliti est une entreprise française spécialisée dans la gestion des infrastructures informatiques. Fort de plus de 40 ans d'expérience, nous proposons des solutions performantes, compétitives et durables pour optimiser et prolonger le cycle de vie des équipements - serveur, stockage et réseau - tout en maximisant les investissements et en réduisant les coûts de nos clients. Nos offres, créées pour accompagner les DSI dans leurs enjeux métiers, incluent des prestations de conseil, transformation, exploitation, maintenance et recyclage pour une gestion optimale au sein même de leurs infrastructures ainsi que dans le cloud. Certifiée ISO 27001 & 9001 et médaille d'or EcoVadis, nous sommes fiers de notre engagement en faveur de l'économie circulaire et nous avons à cœur la satisfaction de nos clients, dans plus de 150 pays, grâce à nos 720 experts.

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